Permis de construire : qu'est-ce que l'insertion graphique ?
Insertion graphique 3D Algar

Qu'est-ce qu'une insertion graphique 3D ?

Suivez nos conseils d’expert pour bien préparer vos projets. Le service Algar vous accompagne de A à Z dans votre procédure de demande de permis de construire ou de déclaration préalable de travaux. Réalisez vos rêves sans plus attendre !

Maxime

Par Maxime Dernière mise à jour le 03 mars 2022

Vous êtes enfin décidé(e) à sauter le pas pour réaliser votre projet ? Prochaine étape : vous plonger dans l'élaboration de votre demande de permis de construire. L'un des documents à fournir est l'insertion graphique. Cette pièce souvent difficile à appréhender par les particuliers est obligatoire pour l'obtention de votre demande de permis ou de déclaration préalable de travaux. Algar vous guide dans l’élaboration de votre insertion graphique 3D.

Définition d'une insertion graphique

Véritable mise en scène de votre projet, l'insertion graphique est sans doute le document le plus visuel de votre dossier. Son objectif est de présenter une photographie de votre bâtiment après la réalisation des travaux. C’est donc aussi l’une des pièces les plus complexes à réaliser. 

La modélisation doit être la plus réaliste possible. Elle doit permettre de se rendre compte en un coup d'œil de l'impact de votre projet sur son environnement, sans effort d’imagination. À partir de cette image, l’administration examinera le rendu architectural, les choix des couleurs et des matériaux, la qualité de la conception et la pertinence des implantations sur votre terrain. En effet, un rendu 3D permet d'apprécier tous ces éléments simultanément de manière beaucoup plus explicite que sur un plan en 2D.

Insertion graphique 3D Algar

Comment réaliser une insertion graphique ?

Pour réaliser ce document, munissez-vous d'une photo de vos constructions existantes. Tentez de choisir un angle de vue pertinent et vendeur pour votre projet. Pensez que le choix de votre photographie doit vous aider dans la réalisation de votre photomontage, et non l'inverse. Évitez donc autant que possible que des plantations ou des véhicules en stationnement soient visibles aux endroits où votre projet prévoit des modifications. Ces éléments représenteront une difficulté supplémentaire lors de la modification de votre image.

Pour un rendu de qualité, il est conseillé d’opter pour un logiciel de modélisation 3D (type Sketchup®) ou de photomontage (type Adobe Photoshop® ou GIMP®). Ces logiciels demandent tout de même une certaine maîtrise ou un temps de prise en main assez long si vous n’avez pas l’habitude de les utiliser. Attention, un croquis réalisé à la main est rarement accepté par les mairies pour l’insertion graphique. 

Votre modélisation doit faire apparaître les changements visibles sur vos façades et à l’intérieur des limites de votre parcelle (ajout d’une piscine, modification des clôtures, extension, création d’une fenêtre…). L’échelle de vos modifications doit être proportionnelle à la construction et au paysage environnant. Favorisez une prise de vue en perspective pour donner plus de profondeur à votre image. Et enfin, n'oubliez pas de soigner les couleurs ! Votre insertion graphique doit les présenter au plus près du résultat réel que vous obtiendrez après les travaux. 

Avant d'aller plus loin, sachez que le service en ligne Algar étudie méticuleusement votre règlement d’urbanisme et réalise pour vous l'ensemble de votre dossier de permis de construire ou de déclaration préalable. Plan de situation, plan de masse, notice descriptive, plans de façades et modélisation 3D : tout est inclus !

Les erreurs à ne pas commettre

Une échelle inadaptée

L’une des erreurs les plus courantes est d’insérer les modifications de votre construction à une échelle inadaptée, rendant le résultat très peu naturel. Une échelle trop importante pourrait effrayer votre instructeur, même si votre plan de masse est dessiné avec des cotes justes. Insérer un garage presque aussi gros que votre maison ou des créations d’ouvertures qui dénotent avec les fenêtres existantes sont des exemples courants. Pensez donc à soigner les proportions de chaque élément ajouté par rapport aux autres aménagements du terrain visibles sur votre image.

Un manque de réalisme

L’insertion graphique doit permettre une visualisation la plus réelle et la plus naturelle possible pour être vendeuse. Les aplats de couleurs sans nuances et sans ombres peuvent donner un sentiment de travaux « grossiers » qui ne s'intégreront pas avec votre maison dans son état actuel. Selon votre cas, prenez le temps de réintégrer des ombres, des espaces verts, de soigner les coloris des toitures et des enduits en cas d’extension ou encore d’ajouter des reflets sur les vitrages.

Une insertion peu flatteuse

Lorsque vous pensez avoir terminé votre insertion graphique, tentez de l’observer avec un œil objectif. Si besoin, n’hésitez pas à la montrer à une tierce personne qui ne connaît pas votre intention. Observez l’architecture générale de l’ensemble à la manière d’un instructeur. Les hauteurs sont-elles cohérentes ? Le projet s’intègre-t-il naturellement sur votre terrain et dans son environnement plus lointain ? Quels sont les éléments visibles qui pourraient porter préjudice à l’acceptation de votre dossier ? Parfois, il suffit de quelques détails pour améliorer le ressenti face à une photographie : augmenter la luminosité, ajouter quelques plantations ou atténuer des coloris trop voyants.

Chez Algar, nous avons pleinement conscience de la difficulté de réaliser une insertion graphique. Si vous rencontrez des problèmes lors de l’établissement de votre permis de construire, n’hésitez pas à nous parler de votre projet. Un expert en urbanisme répondra à toutes vos questions et vous guidera.